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Il est normal qu’avec l’âge, les capacités cognitives de notre cerveau diminuent un peu, tout comme notre mémoire. Toutefois, certains signes récurrents devraient être pris au sérieux et inciter à consulter son médecin traitant :
Si l’on croit détecter des signes annonciateurs d’une démence chez soi ou chez un proche, mieux vaut tirer les choses au clair. De tels signes ne prouvent pas la présence d’un trouble neurocognitif, mais si tel est le cas, le dépistage précoce revêt une grande importance. Il permet en effet de chercher les causes des symptômes et de poser un diagnostic fondé, ce qui est complexe et demande du temps. Or, plus le diagnostic est posé tôt, mieux c’est pour le patient et ses proches.
Car même si l’on ne peut guérir une maladie neurocognitive irréversible (90% des cas), un diagnostic précoce permet :
L’ensemble de ces mesures
Seul le diagnostic précoce rend cela possible suffisamment tôt. Il n’empêche qu’à l’heure actuelle, les personnes atteintes de démence disposant d’un diagnostic formel restent encore minoritaires. N’hésitez donc pas à consulter !
Un dépistage approfondi est nécessaire pour distinguer des oublis occasionnels dus au vieillissement et un début d’Alzheimer ou d’une autre forme apparentée. Le médecin de famille est généralement le premier maillon de la chaîne. S’il le juge nécessaire, il adressera la personne à un spécialiste ou une consultation mémoire.
L’examen de dépistage se déroule en plusieurs étapes :
Les assurances maladie prennent en charge les coûts du diagnostic.
brochure « Alzheimer et autres formes de démence. Diagnostic, traitement, prise en charge » éditée par Alzheimer Suisse
brochure « Troubles de mémoire ? Un examen permet d’en savoir plus » éditée par Alzheimer Suisse
ou résumé sous forme de memento
memento « Le dépistage et la pose du diagnostic » édité par Alzheimer Suisse
Les personnes atteintes de troubles neurocognitifs ne sont souvent pas en mesure d’initier un dépistage de leur propre initiative. D’autre part, les examens de dépistage sont éprouvants pour les personnes concernées. L’appui des proches est donc essentiel. Ces derniers peuvent par exemple prendre des renseignements, fixer des rendez-vous et accompagner la personne concernée chez le médecin. Leurs observations peuvent également contribuer à la pose du diagnostic.
Le médecin n’a le droit d’informer les proches du diagnostic qu’avec le consentement du patient. Cette communication est cependant essentielle pour la suite du traitement et le suivi. Dans la mesure du possible, une personne proche devrait donc pouvoir prendre part à cet entretien.